top of page

Coach, je me sens coupable… Comment je fais pour m’en sortir ?

Dernière mise à jour : 1 mars 2022

Coupable de trop manger, coupable de manger du sucre, coupable de ne pas être aller au gym. Pourquoi nous sentons-nous coupables, et comment faire pour diminuer ces patterns auto destructeurs?


C’est correct. Vous réussirez. Vous réussirez à trouver votre façon de naviguer à travers votre personnalité, votre désir de manger du dessert, de vouloir perdre du poids, de vouloir aller courir et de vouloir rester dans votre divan à écouter des séries. Ces dualités sont présentent chez chacun d’entre nous, ou presque. Vous n’êtes donc pas seul, mais nous le vivons tous à notre façon. Ces dualités entraînent le sentiment de culpabilité, qui est extrêmement nocif pour le corps humain. Vous désirez quelque chose, mais c’est comme s’il ne faudrait pas. Comme si l’on s’interdisait certains gestes par honte d’avoir l’air de celui ou celle qui ne fait pas ça correctement. Ou, au contraire, nous devenons si maladifs avec tous ces déchets présents dans l’alimentation moderne, que nous devons tout, tout, tout calculer. Au fond, depuis que je me suis levé ce matin que je pense au dessert de ce soir, et lorsque je le mange, je me sens coupable. Pourquoi? Voici la présentation deux types de profils qui risquent de vous ressembler beaucoup, ou en partie.


Profil libertin


Qu’est-ce qui, au fond, est si pire que cela? J’avais envie de manger mon Jos Louis, et je l’ai fait. Était-ce nécessaire? Je m’en fou un peu, sérieusement. Je m’en fou parce que j’ai une vie à vivre. Si vous croyiez que je vais m’empêcher de manger mon dessert parce que ce n’est pas bon, parce que c’est du sucre, ou parce que je suis trop gros pour ma grandeur, vous vous mettez le doigt dans l’oeil! Ça me fait du bien, et j’en profite.

Je ne me tuerai pas avant de mourir! Moi, ma bouffe, je veux que ça goûte, que ça me satisfasse, que ça me rassasie, que ça me fasse du bien.


Profil restrictif


Comme j’ai déjà mis 2 g de sucre environ dans mon café ce matin, pas question que je mange du dessert. Le sucre, c’est mal, et depuis le temps que je fais autant d’efforts, pas question que je scrap tout ça avec un vulgaire Jos Louis! Si vous pensez que M.Vachon va réussir à me faire perdre le contrôle de la structure que j’ai mise en place dans ma vie pour avoir une alimentation parfaite, vous vous trompez!

Je me suis déjà gâté avec mon café ce matin, ça va faire les excès! Je vais même laisser un peu de nourriture dans mon assiette pour compenser cette folie.

Vous vous reconnaissez peut-être dans une des 2 caricatures citées plus haut. Notre relation à l’alimentation n’est vraiment pas quelque chose à négliger. Si quelque chose est bien commun à chacun d’entre nous, c’est que nous mangerons toute notre vie. Ainsi, l’alimentation doit être quelque chose de conscient et positif, pour que vous puissiez tirer le meilleur de ce que la vie a à nous offrir: des plaisirs culinaires tout comme une composition corporelle et une énergie qui nous ressemble.


Si vous vous êtes reconnu dans le profil libertin, peut-être que de mettre votre attention sur autre chose que ce que l’alimentation apporte dans votre vie vous permettra de mieux manger, sans penser à changer quoi que ce soit. Ressortez vos passions, votre vieille guitare, votre toile de peinture, vos livres, votre équipement de randonnée, et pensez à ajouter quelque chose de plaisant dans votre vie, plutôt que d’essayer d’éliminer ce qui pourrait être considéré comme mauvais à manger. Intégrer la méditation et la pleine conscience dans votre vie vous permettra possiblement d’améliorer votre contact à vous-même, c’est-à-dire améliorer la façon dont vous ressentez vos émotions et comment vous réagissez à celles-ci.


Si vous vous êtes reconnu dans le profil restrictif, et que vous avouez vous être reconnu, c’est déjà une bonne première étape. La pression inconsciente associée au contrôle est plus néfaste que l’on pense pour l’organisme, qui se sentira constamment menacé par toutes ces contraintes imposées. Apprendre à se laisser aller est santé pour l’organisme, tant que cela vous convient. Vos proches ressentiront aussi peut-être des bienfaits à un certain lâcher-prise sur votre manie consciente ou inconsciente de vouloir tout contrôler. Allez-y une étape à la fois, et laissez-vous la chance de tester ce qui pourrait vous permettre de mieux vivre, et d’être plus heureux.


L’alimentation, c’est complexe, très complexe. Le trop-plein d’information qui circule sur les réseaux sociaux risque de vous rendre malade plus qu’en santé. Gardez en tête que vous êtes la personne la mieux placée pour savoir ce qui est bon pour vous. Écoutez votre faim, écoutez votre système digestif, et soyez conscient de votre discours interne. Améliorer sa capacité à écouter notre corps est un outil formidable, peu contraignant et flexible.


Amusez-vous bien!

bottom of page